MoDem Finistère

L’habitat est un pilier de notre économie, le logement une préoccupation prioritaire pour beaucoup de nos concitoyens.
Si les programmes incitatifs fiscaux ont bien stimulé la construction d’offre neuve locative ces dernières années, ils ont aussi contribué au déficit public global. La défiscalisation offerte aux plus riches se traduit notamment aujourd’hui par une baisse de la contribution de l’Etat dans les aides à la pierre, tant pour le secteur privé que l’habitat social et la création en 2011 d’une nouvelle ponction fiscale sur ce dernier.
Le territoire finistérien  est classé majoritairement en zone C, une zone « non-tendue » selon l’appréciation du pouvoir exécutif qui privilégie les efforts financiers vers les grandes métropoles. C’est oublier que la pression foncière des zones littorales, la dispersion et le vieillissement des zones urbaines et le maillage encore insuffisant des transports sont autant d’obstacles à surmonter en Finistère pour les jeunes ménages ou les anciens disposant de faibles revenus.

En Finistère l’aide à la pierre est gérée par le Conseil Général, BMO et Morlaix Communauté. L’enveloppe fixée autoritairement par l’Etat réduit chaque année et  déplace l’effort sur les finances publiques locales et les ménages. Jusqu’à quel niveau  nos collectivités locales devront-elles abonder pour stimuler la rénovation et la construction ?   Quelles seront les nouvelles règles de répartition de la manne publique ?   Nul doute que le débat sur l’Habitat s’invitera dans la campagne présidentielle et que nous nous engagerons pour un mode de gestion des finances publics plus rigoureux, plus concerté et plus proche des besoins du terrain.

Yannick Bidan